Pourquoi la parole doit être prise ?

photo Emilie Chassagne podcast un job mais pas que

Il y a quelques mois, j'ai eu la chance d'avoir été invitée à enregistrer mon 1er podcast pour le 2ème épisode d' "Un job mais pas que" qui vient d'être publié sur toutes les plateformes d'écoute.

Pour la 1ère fois, on m'avait laissé le micro pour raconter mon histoire, ce qui m'animait profondément et ce qui avait orienté mes derniers choix professionnels. J'ai eu notamment l'occasion de revenir sur les origines et la naissance de ce blog Nous sommes toutes C.E.O, sur l'écriture de mon livre pour permettre à toute à chacune de révéler ses super pouvoirs de C.E.O et oser devenir une héroïne Carrément Extra Ordinaire.

Certaines personnes peuvent penser que raconter son histoire est une démarche narcissique, auto centrée de personnes qui aiment s'écouter et s'entendre parler. C'est leur droit.

Je pense pour ma part, qu'au contraire, la prise de parole féminine est importante, et que l'écriture est salvatrice de beaucoup de maux même si cela doit prendre du temps. Il n'est jamais trop tard pour parler.

Chacune a ses raisons de parler, d'écrire, elles doivent être à mon sens respectées sans être jugées.

Dans ce monde contemporain où les luttes de nos grands-mères sont remises si facilement en cause, nous ne pouvons pas rester là passives à nous taire, pour nous, pour nos filles...

Il y a quelques mois sur ce blog, je t'invitais à te questionner sur l'histoire que tu voulais vivre et écrire en 2022? faisant aussi échos au livre "Je suis une fille sans histoire" d'Alice Zeniter.

Dans ce livre, l'auteure dénonce le manque de visibilité des femmes dans la litterature et dans les récits, remontant jusqu'à la préhistoire où les chasseurs étaient plus mis en valeurs que les cueilleurs par leur force et leurs actes guerriers.

Et au fond sincèrement, qui n'a pas entendu ces "petites" phrases grandement assassines : "c'est de l'histoire ancienne, oublie-ça" ou encore "arrête dans faire toute une histoire" et encore tant d'autres.

A l'occasion de la journée internationale des droits des femmes, j'ai eu envie de prendre au mot les propos de Julie Zeniter et de mettre en avant des femmes qui avaient osé écrire leur histoire pour déconstruire certains codes, pour se reconstruire elles, ou tout simplement donner du sens et des valeurs à des maux. A partir du 8 mars, et pendant tout le mois de mars, pars à la rencontre de ces héroïnes Carrément Extra Ordinaires.

iwd2024 - portraits de femmes qui ont osé écrire leur histoire

chaleureusement

Emilie C.